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Le Périgord Blanc La douceur minérale

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  6. Le Périgord Blanc

Moins connu que ses voisins, le Périgord Blanc mérite pourtant toutes les attentions. Ici, pas de falaises abruptes ni de forêts sombres, mais des plaines lumineuses, des coteaux crayeux et des villages baignés de pierre claire. C’est un territoire ouvert, respirant, traversé par la rivière Isle, où l’histoire se mêle à une ruralité paisible et élégante.

Autour de Périgueux, sa capitale administrative, le Périgord Blanc déroule un art de vivre discret, à l’image de ses paysages : apaisants et sincères.

Des bastides perchées aux domaines agricoles, des abbayes cachées aux sentiers boisés, on découvre une Dordogne à visage humain, riche d’un patrimoine architectural méconnu et d’une nature généreuse.

Pourquoi découvrir  le Périgord Blanc ?

Pourquoi ce nom intrigant, “blanc” ?

Si le Périgord Noir évoque la forêt, le Périgord Blanc tient son nom de la clarté de son sol calcaire, qui éclaire les façades des maisons, les murs des églises romanes et les pierres des chemins ruraux. Cette blancheur minérale, omniprésente, donne au territoire une identité douce et lumineuse.

Le Périgord Blanc, c’est un refuge calme et fertile, un lieu de transition entre les grands plateaux limousins et les vallées verdoyantes du Sud-Ouest. On y cultive les noix, les pommes, et l’authenticité.

Entre Périgueux, cité gallo-romaine, et les villages de Neuvic, Vergt ou Saint-Astier, on flâne, on goûte, on ralentit.

Ici, pas de tourisme de masse, mais des rencontres vraies, un rythme ruralpréservé, et une qualité de vie qui séduit ceux qui cherchent l’essentiel.

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      L’Histoire en filigrane du Périgord Blanc

      ©Gregory Cassiau
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        Abbayes, bastides et mémoire de pierre

        Si le Périgord Blanc n’a pas les grands châteaux fortifiés du Sud, il n’en est pas moins profondément marqué par l’histoire.

        On y croise les vestiges antiques de Vesunna à Périgueux, les voûtes de l’abbaye de Chancelade, les remparts discrets de Montrem ou de Grignols, et les petits manoirs ruraux disséminés dans la campagne.

        Loin du spectaculaire, c’est une histoire intime qui se révèle ici : celle des moinesbâtisseurs, des marchands, des paysans et des petites seigneuries.

        Une mémoire plus diffuse, mais tout aussi profonde, que l’on ressent dans les vieilles pierres moussues, les ruelles silencieuses ou les chapelles oubliées au fond d’un vallon.

        Terroir  et traditions

        L’art de vivre du Périgord Blanc, entre champs et marchés

        Le Périgord Blanc ne crie pas sa gourmandise : il la murmure dans les cuisines familiales, les étals des marchés ruraux et les recettes transmises de génération en génération.

        Ici, on cultive une cuisine simple et vraie, issue d’un terroir fertile : noix, pommes du Vergt, canards élevés au grain, truites de rivière, miel de châtaignier ou encore cabécous fondants.

        Dans les halles de Périgueux, les marchés de Neuvic ou les villages de l’Isle, les producteurs prennent le temps d’échanger, de raconter leur terre, leur métier, leurs saisons.

        L’été, les marchés gourmands invitent à la dégustation en plein air, dans une ambiance champêtre et conviviale. Ici, l’assiette raconte la terre, la météo, la patience et le savoir-faire. Et c’est sans doute pour cela qu’on y mange si bien.

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