Découvert en 1909, Patrimoine Mondial de l'Humanité en 1979, l'Abri de Cap Blanc, à l'est des Eyzies, recèle l’un des plus grands chefs-d'œuvre de la sculpture monumentale dans l'art paléolithique supérieur. Cet abri préhistorique magdalénien se distingue par la vigueur et la profondeur de ses reliefs exécutés au pic de silex : l'artiste creuse la roche calcaire en effectuant des percussions, la figure ainsi détourée paraît « sortir » de la paroi.
Un remarquable bestiaire sculpté occupe ainsi 13 des 15 mètres de l'abri. S’y alignent des bisons, des animaux parfois difficiles à identifier (bouquetins, ours, rennes, …) et principalement des chevaux. Le bâtiment d'accueil préserve le site archéologique. Ses salles présentent techniques de sculpture bas-relief, haut-relief et rondes bosses, outils retrouvés dans l'abri et vision globale de l'art et des Vénus de la préhistoire.